Chaque internaute peut aujourd’hui participer à la fabrication et à la diffusion d’une information. L’usage des réseaux sociaux amplifie largement ce phénomène. Résultat: il devient difficile de retrouver le parcours d’une information. La soif du scoop ne doit toutefois pas amener les journalistes à négliger l’évaluation de leurs sources d’information.
Sur internet comme ailleurs, il convient de s’assurer de la qualité de ses sources. Le lieu d’émission de l’information (géolocalisation), le style du site, du blog ou de l’auteur ou encore les photos associées à l’information constituent les premiers indices à prendre en compte.
Par exemple, un président tunisien qui twitte en italien ou depuis la Chine devrait mettre la puce à l’oreille.
Afin d’empêcher l’usurpation d’identités, Twitter offre la possibilité d’afficher une virgule bleue sur le profil, signifiant que le compte est « certifié ».
Prenons cette fois l’exemple du président des États-Unis: Who’s who?
Difficulté supplémentaire: les journalistes sont très présents sur les réseaux sociaux, mais ils n’y sont pas toujours multiplicateurs d’informations vérifiées. De plus en plus, les rédactions demandent donc à leurs journalistes de préciser sur leurs profils que leurs propos dans les réseaux sociaux n’engagent qu’eux-mêmes. Cela signifie donc que même les informations délivrées dans les réseaux sociaux par des journalistes doivent être vérifiées. L’exactitude de l’information « ne coule pas de source », même si elle vient d’un journaliste.
Profils de « journalistes twittos » :
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